Les forts de l’Esseillon, rempart alpin
Les forts de l'Esseillon ont été construits au début du 19e siècle par le royaume de Piémont-Sardaigne pour se prémunir des invasions françaises.
Au nombre de 5, ils composent la "barrière de l'Esseillon", véritable obstacle verrouillant la vallée de l'Arc.
Les forts de l’Esseillon ont été construits par les souverains de Savoie entre 1820 et 1850. Au sommet d’une barrière naturelle, cet obstacle empêchait l’accès à la Haute-Maurienne et au col du Mont Cenis.
Longue de trois kilomètres pour 250 m de dénivelé, cette barrière se compose de 5 forts portants les noms de souverains du royaume : la redoute Marie-Thérèse, le fort Victor-Emmanuel, le fort Charles-Félix, le fort Marie-Christine et le fort Charles-Albert inachevé.
Ces fortifications orientées vers l’ouest avaient pour rôle de protéger le royaume de Piémont-Sardaigne d'une éventuelle invasion française.
Avec l'annexion de la Savoie à la France en 1860 et le percement du tunnel du Fréjus en 1871, les Forts de l'Esseillon, devenus français, ne jouèrent jamais le rôle pour lequel ils avaient été construits.