Hilo, vraiment une ville sympa, on aime bien !
Ce matin il pleut, mais c'est normal ici, Hilo est réputée pour être la ville où il pleut le plus dans tout l'archipel : quelque chose comme 3,30 mètres d'eau par an en moyenne ! Alors forcément, c'est bien d'avoir le parapluie dans le sac, juste au cas où. Mais il pleut par averses, donc il y a toujours une partie de la journée ensoleillée.
Hier on est retourné au Wal-Mart avec la navette. Il y a un paquebot tous les lundis, c'est bien pratique. Les légumes de l'étal devant le supermarché sont quand même mieux que ceux du marché, du moins pour les tomates : moins tapées, et en vrac donc on peut les choisir. On en profite pour refaire la provision de papayes et d'avocats. Ce Wal-Mart est vraiment bien, c'est une grande surface dans laquelle on trouve de tout : mercerie et tissu, une zone de chaussures grande comme une boutique, la zone sport est grande comme un petit Décathlon (mais pas de casier à crabes dans le rayon pêche…), un grand espace bricolage [on y trouve à peu près tout ce qu'il y a au Do It Best (comme Do It Center à Faa'a), et qui est loin à pied depuis le port], un grand rayon pharmacie en vente libre (aspirine et assimilés surtout), une zone habillement grande comme un magasin, un rayon livres et magazines, même un rayon souvenirs, et un rayon productions locales comestibles (macadamia nuts, cookies, café, etc.). Ca fait un peu désordre dans la navette, quand on revient avec le papier toilette sous le bras, au milieu des touristes du paquebot qui ont acheté de délicats souvenirs !
Hilo est une ville étonnante aussi : de vieux bâtiments, parfois de 1900, avec juste la façade toute belle, et les côtés tous délabrés. Mais c'est assez coloré, les murs sont peints de couleurs vives. Dans les rues il y a d'énormes poteaux électriques, qui font bien 50 cm de diamètre, avec des câbles électriques gros comme l'avant-bras qui pendent d'un poteau à l'autre, ce n'est pas très discret.
On va à chaque fois au petit port à mi-chemin, en annexe, c'est tout à fait faisable de faire le chemin jusqu'à la bibliothèque à pied ensuite. Depuis le port c'est vraiment trop long. Ce matin on va donc en ville, ensuite cet après-midi on ira à la clinique pour le rendez-vous de François, suite à ses coliques néphrétiques. On a abandonné l'idée de retourner à Tahiti en avion pour y faire les examens, le coût du billet est aux environs de 1 800 $ AR, alors que les examens ici feraient un peu plus de 1 000 $. Enfin, on vous racontera.
A part ça tout va bien, les gros travaux à bord sont terminés. On a fini par percer un trou dans la cloison avant de la cabine avant, de l'intérieur, juste sous la baille à mouillage. De l'eau suintait en permanence là, et on ne savait pas d'où ça venait. Par le petit trou on a recueilli près de 25 litres d'eau (salée), qui stagnait là-dessous et était rentrée on ne sait où ni comment… François a agrandi le trou à 3 cm et mit une pinoche, on pourra surveiller ça de près. Il reste 2 ou 3 trucs à faire, mais rien d'urgent, le bricolage classique (refaire une couture de la capote, celles du bimini sur les côtés au soleil, changer la pompe d'eau de mer de la cuisine, etc.).
On voit un peu côté santé comment ça se passe, ensuite j'espère qu'on aura le temps de louer une voiture et faire le tour de l'île. J'ai emprunté plein de guides à la bibliothèque, et il y a des coins qui ont l'air vraiment très beau.